Le livre du mois : Connectez-vous à la Terre
Découverte santé !
J’ai lu pour vous… Connectez-vous à la Terre.
Négativer, c’est bon pour la santé !
Rassurez-vous, je ne suis pas en train de faire l’apologie de la dépression. J’en appelle plutôt au souvenir de vos cours de chimie au collège, pendant lesquels votre soporifique professeur tentait de vous expliquer la magie des protons et des neutrons dans un noyau d’atome. Ces souvenirs vous dépriment ? Je répète, ce n’est pas le but de cet article !
A l’instar de vous, cher lecteur, j’ai quelques phobies déclenchées par l’évocation de ces enseignements qui m’ont fait perdre plusieurs neurones. C’était sans compter sur le hasard qui mit sur mon chemin le livre Connectez-vous à la Terre. Outre le fait d’expliquer simplement l’importance vitale -oui, oui, je dis bien « vitale »- de négativer quotidiennement, Clinton Ober a réussi l’exploit de me faire aimer – voire adorer passionnément- les électrons.
Le propos est simple, mais scientifique. Notre mode de vie d’Homo Modernus nous fait perdre une quantité phénoménale d’électrons. Electro-pollution, stress et inflammation sont autant de sources d’oxydation que notre corps, dans sa grande mansuétude, combat en livrant ses propres électrons par kilos.
Une perte sèche pour l’organisme qui se trouve délesté de ses éléments équilibrants. Une aubaine pour les vendeurs de crèmes antirides qui se dorent la pilule aux Bahamas avec l’argent de nos radicaux libres. Ile paradisiaque sur lequel ils retrouvent les commerciaux de chez Anti-inflammatorius, célèbre entreprise qui se réjouit du réchauffement de notre organisme, à défaut de se préoccuper de celui du climat.
Il y a urgence à renflouer les caisses de notre banque d’électrons. Et figurez-vous qu’un gisement inépuisable se trouve là, juste sous vos pieds. Enfin… sous vos semelles, puis sous votre plancher, puis sous la couche de béton. En un mot : dans la Terre. Ce n’est pas moins de six sextillions de tonnes qui attendent impatiemment de pouvoir se jeter à l’assaut de votre voûte plantaire. Ça fait une sacrée réserve d’électrons, dont je ne doute pas que vous prendrez votre part quand vous aurez terminé de lire Connectez-vous à la Terre.
Au palmarès des effets bénéfiques de la connexion à la Terre, on trouve pêle-mêle les maladies inflammatoires chroniques, les -ites et les -oses qui piquent et qui gênent, les syndromes prémenstruels, les plaies inguérissables, les congestions en tout genre, les courbatures sportives. Même le jet-lag de nos riches vacanciers des Bahamas ne résiste pas à une marche pieds nus sur le sable chaud.
Clint Ober nous raconte en détail comment il s’est rendu compte de notre déconnexion quasi-permanente à la Terre et la conséquence incroyable d’un simple contact avec cette formidable réserve d’électrons. Les plus déconnectés d’entre nous trouveront avantage à lire les chapitres consacrés aux dispositifs de mise à la Terre nécessaires à ceux qui ne peuvent envisager de faire leurs réunions en slip sur le gazon. Les plus sceptiques bafouilleront de vagues arguments avant de se couler lentement dans une mare de boue. Car Clint Ober argumente ses propos, expériences et études scientifiques à l’appui, et ne laisse aucun doute sur la nécessité de retrouver le chemin -en terre- de la santé par les pieds.
A défaut d’un plongeon dans un lagon, je m’en vais de ce pas négativer dans mon jardin pour compenser la perte d’électrons générée par la rédaction de cet article.
Connectez-vous à la Terre, de Clinton OBER, aux éditions VEGA.
Marion COIFFARD, Naturopathe et formatrice au CNR Formations, responsable de l’antenne de Lorgues (83).