Le Zinc en Naturopathie

Vous avez sans doute, pour la majorité d’entre vous, entendu parler de cet oligoélément très précieux pour notre santé et dont la carence demeure finalement assez fréquente.

Présentation de l’oligo élément : le Zinc :

La teneur normale en zinc dans l’organisme chez l’adulte s’élève à 2,6g, les muscles et les os concentrant à eux seuls 90%.

Le zinc agit, principalement comme cofacteur enzymatique, dans plus de 300 réactions biochimiques vitales.

Il est indispensable aux systèmes immunitaire et nerveux, au processus de cicatrisation, à la fonction de reproduction.

Les signes de carence :

Même dans nos sociétés modernes, les carences sont assez fréquentes notamment concernant certaines personnes à risque comme les personnes âgées, les alcooliques (l’alcool freine sa biodisponibilité), les diabétiques et dans une moindre mesure les sportifs et les femmes.

Les signes cliniques de carence sont les suivants :

• peau sèche
• chute de cheveux
• ongles cassants, dédoublés avec taches blanches

Mais aussi bien évidemment :

• trouble de l’immunité
• retard de croissance
• retard de cicatrisation…

Les sources alimentaires :

Les huitres constituent l’aliment le plus riche en zinc.

D’autres, comme les viandes, le comté, le gruyère, les légumes secs, les céréales et les petits pois, permettent un apport incontestable.

Attention à la biodisponibilité :

De tous les oligoéléments, le zinc reste le moins bien assimilé car de multiples facteurs viennent limiter sa biodisponibilité comme :

• les phytates contenus dans les légumes secs et céréales
• l’alcool
• l’âge
• le fer et le cuivre sachant qu’il y a compétition entre le zinc et le cuivre

Effets protecteurs et préventifs : quelques études :

Les effets préventifs et protecteurs du zinc pour notre santé ne font désormais plus aucun doute et de nombreuses études viennent le confirmer :

• 1 étude (Calder PC, Kew S ;2007) mettait déjà en avant son rôle important concernant l’immunité en 2007
• 1 étude également datant de 2007 (Bayram et al ; 2007) montrait qu’une supplémentation en zinc permettait une meilleure gestion des symptômes et de l’intensité du rhume
• 1 dernière étude de 2007 (Pasad et al ;2007) concluait à une réduction du nombre d’infections chez la personne âgée moyennant la prise de 45 mg par jour de zinc pendant 12 mois.

Quelle complémentation ?

Si carence avérée et non comblée par l’alimentation, le plus important dans la démarche de supplémentation sera de choisir le sel le plus assimilable par l’organisme comme le citrate ou le bisglycinate avec une prise à hauteur de 15 à 20 mg un jour sur 2 afin de ne pas saturer les récepteurs.