Réflexion sur les actions individuelles et collectives et les impacts environnementaux de la guerre.
En ce moment, les déclarations fusent autour de conflits, de réarmement. Ces annonces créent des peurs et peuvent détourner l’attention sur ce qui est important pour notre humanité. Si on interroge la population, rare sont ceux qui soutiennent un conflit mondial.
Je me suis interrogée sur l’impact d’un conflit sur l’écologie et sur la cohérence des actions menées par nos élites.
Les impacts environnementaux de la guerre : un conflit est une source de pollution à cause des déchets industriels, des produits chimiques utilisés, des explosions de munitions, des incendies, de la contamination d’eau potable, des terres agricoles rendus impropres à la culture. Les zones de guerre, détruisent la biodiversité des lieux, les écosystèmes aquatiques, les forêts, la chasse illégale d’animaux modifient la diversité des espèces. Des conflits prolongés impliquant des bombes, des tests nucléaires, contribuent à l’accélération du changement climatique à cause des émissions de dioxyde de carbone, de gaz et polluants divers.
D’un autre côté, les ressources naturelles de chaque pays sont aussi source de conflits. L’eau est un enjeu important dans les pays où c’est une rareté, dans ce cas le contrôle de l’eau et des nappes phréatiques devient un enjeu stratégique. Les migrations et le changement climatique, les sècheresses à répétition, les inondations, les tornades récurrentes affectent les territoires et favorisent les migrations ce qui entrainent des conflits pour les terres et pour les ressources disponibles. Les pays dit développés annexent certains territoires riches en ressources naturelles comme les minerais, le pétroles et le bois.
Qu’en est-il des initiatives écologiques en période de guerre ? Les mines terrestres sont démantelées, les terres sont déminées et l’habitat est restaurés. Nous voyons aussi naitre des programmes de reforestation et de restauration des écosystèmes. Ne serait-il pas plus simple de les préserver ?
Une convergence entre les conflits et l’écologie est-elle possible ? Les forces armées investissent dans des technologies plus écologiques tels que les voitures électriques, des installations écoresponsables, les militaires peuvent être mobilisés en cas de catastrophes naturelles mais est-ce l’arbre qui cache la forêt ? Est-ce une apparence pour entretenir des conflits ?
Il ressort que la guerre est destructrice pour l’environnement et les humains. De plus, il parait dégradant pour notre humanité de se déchainer autant. Même si les forces armées disent aller dans le sens de l’écologie, il serait plus positif, de collaborer et de vivre en paix mondialement. Les sommes investies au nom de la recherche en armement seraient sans aucun doute très utiles pour investir dans la paix, la santé, le bien-être et le développement harmonieux de l’humain…