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La Guérison par les Fleurs, d’Edward BACH

La Guérison par les Fleurs - Edouard Bach

Le livre du mois : La Guérison par les Fleurs, du Docteur Edward Bach, ouvrage de référence

Bactériologiste puis homéopathe, Edward Bach avait reconnu à la suite d’Hahnemann le rapport étroit entre la maladie chronique et l’intoxication intestinale. Ayant isolé sept groupes de bacilles intestinaux qu’il mit en correspondance avec sept types humains de personnalité, il mit au point sept auto-vaccins, les « nosodes de Bach », à l’efficacité bien connue par les médecins.

L’histoire aurait dû s’arrêter là… mais le docteur Bach se trouvait de plus en plus insatisfait par l’allopathie. Il quitta à 43 ans tout ce qui le liait à la cette médecine pour se consacrer entièrement à l’étude des plantes.

Grand sensible à l’intuition développée, il aurait eu la capacité de sentir les vibrations et la puissance des plantes. Il lui suffisait de déposer un pétale sur la paume de sa main pour éprouver dans son corps l’effet des propriétés de cette fleur. Il découvrit ainsi 38 remèdes correspondant à 38 états d’esprit négatifs courants chez l’homme, qu’il décrit brièvement dans cet ouvrage.

Ce qui différencie toutefois cet ouvrage des dizaines d’autres sur le même sujet, ce sont les explications détaillées sur la philosophie du Dr Bach. Pour lui, « la maladie est le résultat d’un conflit entre l’âme et l’esprit et ne sera jamais extirpée sans un effort spirituel et mental ». Quant à la souffrance, corollaire hélas fréquent à la maladie, elle serait « un correctif qui met en lumière la leçon que nous n’aurions pas comprise par d’autres moyens ».

Les défauts que nous devrions corriger seraient l’orgueil, la cruauté, la haine, l’égoïsme, l’ignorance, l’indécision et l’avidité, car ils nous éloignent de la notion d’Unité. Nous serions en effet reliés les uns aux autres. Nuire à ce qui nous entoure reviendrait donc à nuire à nous-même. Par exemple, l’indécision nous amène à trahir les autres par notre faiblesse ; la colère alimentée par la haine nous sépare de la source d’amour que sont nos amis ; l’ignorance nous prive de la Sagesse et de la capacité à être au monde avec Amour.

Pour guérir de nos maladies, le Docteur Bach nous propose un plan d’action simple et pourtant si hardi à mettre en œuvre quotidiennement dans notre société poussée au consumérisme et à l’efficacité, où l’ennui et le repos sont jugés inutiles voire dangereux :

  • Effectuer un examen de conscience en pratiquant la méditation et la concentration, et « en nous portant à une atmosphère de paix telle que notre âme puisse nous parler par l’intermédiaire de notre conscience et de notre intuition et nous guider selon ses désirs ». Le développement de la vie spirituelle passant par ce même chemin, on comprend aisément l’insistance du Dr Bach pour de telles pratiques.

« Oublier le défaut et s’efforcer consciencieusement de développer la vertu qui le rendra impossible, c’est cela la vraie victoire ». Il serait par exemple vain de lutter contre notre orgueil. En revanche, nous pouvons cultiver volontairement un état d’esprit humble et une souplesse d’esprit, ce qui aurait pour effet immédiat d’effacer en nous toute trace d’orgueil. Les élixirs floraux du Docteur Bach sont de véritables aides dans le développement de ces vertus. 

  • Faire de notre mieux, car « il n’est demandé à personne de faire plus qu’il n’est en son pouvoir d’accomplir, et si nous nous efforçons de tirer le meilleur de nous-même, toujours guidés par notre Moi Supérieur, santé et bonheur sont à notre portée ». Une sagesse qui fait écho aux principes d’humilité et de reliance au Grand Tout, chers au Dr Bach.

Ne pas perdre une occasion d’apprendre, d’évoluer, et de transmettre aux autres le fruit de ses apprentissages, tout en veillant à préserver en l’autre sa liberté. Un exercice périlleux, mais ô combien formateur.

Le thérapeute prend, aux yeux du docteur Bach, le rôle de guide ; tant pour aider le malade à prendre conscience des défauts qui l’entravent que pour le mener vers les remèdes nécessaires à la fortification de son corps physique et mental. Le « bon » thérapeute doit donc passer lui-même par ce processus de développement de l’humilité et « de la conversion de l’Amour de soi en dévouement pour les autres ». Les qualités qui lui sont nécessaires sont celles mises en avant par les 38 remèdes que tout guide de santé aura pris soin de tester sur lui-même. 

Un livre plein de douceur et de spiritualité qui nous pousse à cultiver le meilleur de nous-même avec simplicité…

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