Des conseils en prévention des problème de circulation comme l'insuffisance veineuse
HOMEOPATHIE SOS VEINES
Le retour soudain des beaux jours et l’apparition des températures estivales booste notre moral à tous. Mais la chaleur véhicule aussi son lot de complications et les premiers jours ensoleillés – comme les suivants d’ailleurs ! – peuvent être gâchés par des jambes lourdes et gonflées, des veines paresseuses voire même des débuts de varices. C’est l’insuffisance veineuse, qui se manifeste également par des douleurs, des sensations de pression interne, des œdèmes surtout en position debout prolongée, et par l’apparition de varicosités au niveau des membres inférieurs. Les symptômes s’amplifient tout au long de la journée et s’atténuent voire disparaissent après une nuit en position allongée.
Voyons comment l’homéopathie, cette fois encore, peut nous apporter un soulagement notable. Trois remèdes sont fréquemment proposés :
- Tout d’abord, HAMAMELIS, dont vous connaissez déjà le nom pour l’employer en phytothérapie pour les mêmes indications. C’est une plante souveraine contre la stase veineuse, la tendance aux varices et/ou aux ecchymoses spontanées mais aussi contre les phlébites.
- VIPERA, comme son nom l’indique, est un médicament préparé à partir du venin de la vipère aspic. Il combat l’inflammation des veines avec gonflement important, les phlébites, la sensation d’éclatement de la veine, l’insuffisance veineuse et lymphatique ainsi que les jambes lourdes durant la grossesse. L’aggravation des symptômes se manifeste lorsque les jambes sont pendantes.
- AESCULUS (le marronnier d’Inde), s’utilise dans les varices des membres inférieurs de couleur bleuâtre et dans les ulcères variqueux entourés de dilatations veineuses. Vous le connaissez sans doute pour son utilisation en phytothérapie pour soulager les hémorroïdes.
Difficile de faire un choix parmi ces 3 remèdes qui ont une action surtout locale, sans grands axes de différenciation au niveau psychologique.
On peut quand même noter que AESCULUS peut ressentir une certaine irritabilité lorsqu’il est désœuvré et manifester une légère confusion mentale au réveil. Mais ces traits de caractère sont pour le moins assez communs.
Les homéopathes auront tendance à proposer plus souvent HAMAMELIS pour le soulagement des veines au niveau des membres inférieurs et AESCULUS pour les veines saillantes au niveau du rectum (hémorroïdes) mais c’est essentiellement une question d’habitude et si un remède ne fonctionne pas assez bien en première intention, rien n’empêche d’en essayer un des 2 autres, pour voir. Toujours sur un mois, pour vérifier son efficacité.
Dans le doute, vous pourrez plus facilement faire appel aux complexes qui réunissent en un seul remède plusieurs souches connues pour traiter le problème de santé :
Hamamelis composé du laboratoire Boiron est traditionnellement utilisé dans le traitement des jambes lourdes, des problèmes circulatoires et des hémorroïdes. Il est composé bien sûr d’Hamamélis et d’Aesculus en 3CH, mais aussi :
- d’Anemone pulsatilla 3CH,
- d’Echinacea angustifolia 3CH,
- d’Acidum fluoricum 3CH,
- de Viburnum prunifolium 3CH,
- de Tussilago farfara 3CH,
- de Corylus avellana 3DH.
Il existe également un complexe appelé L28 du laboratoire Lehning qui associe lui aussi plusieurs composés dont bien sûr Hamamelis (TM).
Il ne s’agit pas ici de granules mais d’une formulation liquide. La posologie sera donc définie en nombre de gouttes.
Comment utiliser ces différents remèdes ?
Pour les remèdes unitaires, les ingérer en 15 CH une granule à la fois toutes les 10 voire même 5 minutes si besoin, jusqu’à 50 % d’amélioration des symptômes puis espacer les prises. Si après quelques prises, aucune amélioration ne se fait sentir, changer de remède ou passer aux complexes.
Hamamelis composé peut se prendre également granule par granule de façon très répétée. Espacer les prises en fonction des résultats puis cesser le traitement dès que les symptômes ont disparu.
Le L28 du laboratoire Lehning se prend comme suit :
- Insuffisance veineuse : prendre 30 gouttes matin et soir. En période douloureuse ou de forte chaleur, ajouter 30 gouttes à midi. Ne pas dépasser 90 gouttes par jour.
Ne pas dépasser un mois de traitement sans avis médical. - Crise hémorroïdaire : prendre 10 gouttes en cas de douleur, à renouveler si nécessaire 30 minutes plus tard. Espacer les prises en fonction de l’amélioration tout en ne dépassant pas 90 gouttes par jour ; poursuivre par 30 gouttes 2 à 3 fois par jour en fonction de l’importance des symptômes et de la douleur.
A prendre dans un peu d’eau à distance des repas, garder quelques instants sous la langue avant d’avaler. Espacer les prises dès amélioration et cesser les prises dès la disparition des symptômes.
Voilà, je vous souhaite de très beaux jours en plein air avec des jambes toute légères.
Françoise MARÉCHAL
Naturopathe iridologue, et formatrice au CNR-Formations.