Homéopathie en prévention des Allergies

Dans le dernier article, nous avions abordé l’oignon, remède souverain contre les symptômes liés à la sphère ORL. Or, en ce début de printemps, les allergies saisonnières repartent de plus belle et notre ALIUM CEPA devrait avoir sa part à jouer dans la lutte contre le rhume des foins.

Mais cette fois-ci, nous irons un peu plus loin afin de proposer 2 remèdes contre les différentes sortes d’allergies : acariens, poils de chiens ou de chats, pollens, substances chimiques, etc…

Bien entendu, et pour conforter les écrits antérieurs, le traitement des allergies par homéopathie sera toujours proposé sur la base de l’ensemble des symptômes et du mode réactionnel du consultant. Car les allergies sont ou deviennent vite chroniques et réclament donc une anamnèse très complète pour sélectionner le remède approprié. Et vous savez que, dans le cadre de ces articles, nous n’abordons que les pathologies aiguës qui demandent moins d’investigations concernant la personne à accompagner.

Mais, une fois n’est pas coutume, c’est une petite « recette » que je vais vous livrer aujourd’hui, à tester sur un seul petit mois. Si ça fonctionne, BINGO. Si ça ne fonctionne pas, on arrête. Il n’y aura aucune incidence négative sur la personne traitée : le message énergétique des remèdes n’était pas en résonnance vibratoire avec le sujet dans sa pathologie, il va s’évanouir faute d’avoir rencontré le récepteur adapté. Un coup pour rien mais sans aucun risque de nuire tant qu’on s’abstient de persévérer dans l’erreur (l’envoi du « mauvais » message)

Petite recette anti-allergies : Déterminer un jour dans la semaine qui sera le jour de la « cure ». Ex : le lundi.

• semaines 1 et 3 : PSORINUM 30 CH : 3 granules le lundi soir au coucher
• semaines 2 et 4 : TUBERCULINUM 30 CH : 3 granules le lundi soir au coucher

En tout donc : 4 prises sur un mois, en alternant 2 préparations connus pour leur action sur les allergies.

PSORINUM est un remède élaboré à partir de la gale. Il est particulièrement efficace lorsque les symptômes sont apparus suite à ce que l’on appelle en homéopathie « une suppression », c’est-à-dire lorsqu’une pathologie a été traitée sur une base strictement symptomatique. L’exemple le plus connu étant sans doute des crises d’asthme survenues chez l’enfant suite à la suppression d’un eczéma.

En naturopathie, on est bien conscient que la suppression d’un symptôme sans prise en charge globale entrainera forcément une réponse amplifiée de l’organisme à un autre « étage ».

Sans détailler l’essence du remède considéré, il faut savoir qu’au niveau psychologique, les individus relevant de PSORINUM  se sentent souvent dans un état de manque chronique, avec beaucoup de peurs, d’anxiété et de pessimisme.

TUBERCULINUM, quant à lui, est un remède obtenu à partir du bacille de la tuberculose humaine ou bovine. Il est très souvent proposé lors des allergies respiratoires, notamment aux poils de chiens et de chats. Et il est également utilisé en cas de pathologies cutanées, notamment celles induites par l’allergie aux produits laitiers.

Les individus répondant à ce remède sont assez faciles à identifier : ils sont complètement réfractaires à ce qui les enferme : la hiérarchie et l’autorité, un couple installé, « la routine assassine » (l’expression est de l’un de mes consultants !) et sont toujours à la limite de l’hyperactivité avec un désir de voyager et de grand air.

Quoi qu’il en soit, en cas de consultant allergique, avant de vous lancer dans des protocoles coûteux et compliqués, il est possible d’essayer la petite recette indiquée ci-dessus. En restant strictement conforme au protocole proposé sur un mois.